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VIH/SIDA: IMPLICATIONS POUR L’ÉGLISE LOCALE

 

La rĂ©ponse de l’Église face au SIDA au sein de notre sociĂ©tĂ© et pour ceux qui en sont affectĂ©s a Ă©tĂ© un sujet de prĂ©occupation pour la Commission d’étude sur la doctrine. Le SIDA Ă©tait aussi Ă  l’agenda de la mĂȘme commission pour l’AmĂ©rique du Nord.  Ce dernier groupe a produit un document intitulĂ© « AIDS and the Local Church » (Le SIDA et l’église locale), pour qu’il soit prĂ©sentĂ© Ă  la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale de l’AmĂ©rique du Nord, Ă  Anderson, Indiana, du 29 juin au 6 juillet 1995.  Lors de la rĂ©vision de ce document, la Commission d’étude sur la doctrine canadienne a dĂ©terminĂ© si cela Ă©tait pertinent Ă  la rĂ©alitĂ© canadienne.  Il fut toutefois reconnu que ce document avait Ă©tĂ© Ă©crit pour un auditoire amĂ©ricain et qu’il n’était donc pas nĂ©cessaire d’apporter des clarifications ou de l’information de source canadienne.  La liste de ces ressources canadiennes se trouve Ă  la fin de ce chapitre.  La Commission d’étude sur la doctrine a rĂ©visĂ© et mis ce document Ă  jour en 2005.

Les personnes vivant avec le SIDA ont besoin de l’amour et des soins de l’église.  Pour plusieurs raisons, beaucoup de chrĂ©tiens Ă©vitent ces personnes souffrantes au moment oĂč ils ont le plus besoin d’eux.  Pour aider les MĂ©thodistes libres Ă  bien comprendre  cette maladie et rĂ©agir d’une façon positive, la Commission prĂ©sente le document suivant pour qu’il soit utilisĂ© dans les Ă©glises locales.  Ce document fournit des directives de prudence pour ceux qui font le ministĂšre dans des situations oĂč ils peuvent ĂȘtre infectĂ©s.  Il offre aussi des conseils sur certaines questions thĂ©ologiques relatives Ă  l’épidĂ©mie du SIDA.

Ce document est conçu, non pas comme un Ă©noncĂ© dĂ©finitif, mais comme une Ă©tude pratique pour l’église locale.  La bibliographie qui suit a Ă©tĂ© choisie pour aider les congrĂ©gations qui souhaiteraient Ă©tudier ce sujet plus profondĂ©ment.

LE SIDA et l’Église mĂ©thodiste libre

En tant que mĂ©thodistes libres, nous nous soucions pour toutes les personnes et c’est pourquoi nous avons pris l’engagement d’identifier les personnes dans le besoin et de faire les efforts nĂ©cessaires pour exercer un ministĂšre auprĂšs de ces personnes infectĂ©es par le VIH et le SIDA puisqu’elles ont besoin d’un tel ministĂšre.  Ce qui suit a Ă©tĂ© conçu comme guide pour les pasteurs, les conseils officiels et les membres individuels afin de comprendre et gĂ©rer les dĂ©fis particuliers Ă  ce ministĂšre.  La discussion porte sur trois domaines d’inquiĂ©tudes: les rĂ©alitĂ©s biologiques, la comprĂ©hension thĂ©ologique, et les implications concernant le ministĂšre.  Suivant cette discussion, voici certaines questions et rĂ©ponses d’intĂ©rĂȘt commun concernant ces questions spĂ©cifiques.

  1.      Réalités au niveau biologique

ÉpidĂ©miologie

En 2004, on a estimĂ© que prĂšs de 40 millions de personnes Ă  travers le monde vivaient avec le VIH.  L’épidĂ©mie de SIDA a causĂ© la mort de plus de 3 millions de vies et prĂšs de 5 millions de personnes ont acquis le virus de la dĂ©ficience immunitaire (VIH) en 2004, dont 2/3 des cas provenaient de l’Afrique sub-saharienne. Le Rapport mondial 2004 produit par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA stipulait que « Le SIDA est une sorte de crise extraordinaire;  il s’agit d’une urgence aussi bien que d’une question de dĂ©veloppement Ă  long terme.  MalgrĂ© l’augmentation du financement, de l’engagement politique et des progrĂšs pour accroĂźtre l’accĂšs au traitement du VIH, l’épidĂ©mie de SIDA continue de se rĂ©pandre plus vite que la rĂ©action mondiale; aucune rĂ©gion du monde n’a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e et l’épidĂ©mie demeure extrĂȘmement dynamique.  Elle continue de grandir et ses caractĂšres changent Ă  mesure que le virus exploite de nouvelles opportunitĂ©s de transmission
 Plus de 20 ans et 20 millions de morts depuis le premier diagnostic du SIDA, en 1981, prĂšs de 38 millions de personnes (entre 34.6 et 42.3 millions) vivent avec le VIH.  MĂȘme si la cure est illusoire, nous avons appris des leçons cruciales quant Ă  ce qui rĂ©ussit le mieux Ă  prĂ©venir de nouvelles infections et amĂ©liorer la qualitĂ© de vie est les soins des personnes vivant avec le VIH.  Il y a eu des dĂ©veloppements majeurs, incluant des mĂ©dicaments anti-rĂ©troviraux. »   

Cette maladie prĂ©sente certains dĂ©fis majeurs, incluant la proportion croissante des femmes qui sont infectĂ©es (50% Ă  travers le monde) et le nombre d’enfants devenus orphelins.  Le Rapport mondial rapporte que « Les femmes et les filles portent aussi le fardeau de l’impact de l’épidĂ©mie puisqu’elles sont surtout celles qui prennent soin des personnes malades, qui perdent leur emploi, leur revenu et leur Ă©ducation Ă  cause de cette maladie. Elles sont stigmatisĂ©es et souffrent de discrimination.  Il y a un besoin urgent de s’occuper des nombreux facteurs qui contribuent Ă  la vulnĂ©rabilitĂ© des femmes et aux risques encourus : les inĂ©galitĂ©s de genres et de cultures, la violence, et l’ignorance. »

Au Canada, on estime que 55,000 adultes (dont 13,000 femmes) et 1,000 

enfants sont porteurs du VIH.  En 2003, 1,500 vies ont été fauchées à cause du SIDA.

DĂ©finition

            SIDA signifie: Syndrome d’immunité dĂ©ficiente acquise.

          Acquise signifie que vous pouvez en ĂȘtre infectĂ©s.

Déficience immunitaire signifie une faiblesse dans le systÚme corporel qui combat les maladies.

Syndrome signifie un groupe de problÚmes de santé qui constituent une maladie.

Cause

Un virus appelĂ© VIH, le virus humain de dĂ©ficience immunitaire, est la cause du SIDA.  Si vous devenez infectĂ© par le VIH, votre corps combattra l’infection en dĂ©veloppant des « anticorps » contre le virus.  Les anticorps font partie du systĂšme d’immunitĂ© naturelle qui combat les infections, incluant le VIH.

Transmission

Lorsque vous subissez un test sanguin pour dĂ©tecter le VIH, le test recherche ces anticorps.  S’ils sont prĂ©sents dans votre sang, cela signifie que vous avez une infection de type VIH.  On dit des personnes qui ont des anticorps VIH qu’elles sont VIH positives.  Vous pouvez ĂȘtre infectĂ© par quiconque est infectĂ©, mĂȘme si ces personnes ne semblent pas malades, et mĂȘme si leurs tests sanguins n’ont pas encore dĂ©montrĂ© qu’elles Ă©taient VIH positives.  Le sang, le fluide vaginal, le sperme, et le lait maternel des personnes infectĂ©es par le VIH peuvent contenir des quantitĂ©s suffisantes du virus pour transmettre l’infection aux personnes exposĂ©es.

Les personnes peuvent ĂȘtre infectĂ©es:

          en ayant des rapports sexuels avec une personne infectée;

          en partageant une seringue (injection de drogues) avec quelqu’un qui est infectĂ©;

          en naissant d’une personne infectĂ©e, ou en buvant le lait du sein d’une femme infectĂ©e.

Recevoir une transfusion de sang infectĂ© a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© un moyen d’ĂȘtre infectĂ© par le SIDA mais aujourd’hui, le sang recueilli est analysĂ© avec prĂ©caution et le risque est donc trĂšs minime.

Aucun cas de VIH transmis par les larmes ou la salive n’a Ă©tĂ© signalĂ©, mais il est possible d’ĂȘtre infectĂ© par le VIH Ă  travers le sexe oral ou dans de rares cas par des baisers prolongĂ©s, spĂ©cialement dans les cas de blessures ouvertes ou de gencives saignantes.

Le VIH est un virus qui est fragile Ă  l’extĂ©rieur du corps et il meurt en quelques minutes Ă  la tempĂ©rature de la piĂšce.  La plupart des germicides et dĂ©sinfectants standards tuent le virus facilement.  Le virus peut survivre et causer une infection uniquement s’il est transmis promptement dans la circulation sanguine d’une personne exposĂ©e.

SIDA

Le fait qu’une personne soit VIH positive, ou qu’elle ait le virus VIH, ne signifie pas que vous avez le SIDA.  Beaucoup de personnes sont VIH positives mais ne deviennent pas malades avant plusieurs annĂ©es.  À mesure que la maladie VIH continue, elle abĂźme le systĂšme immunitaire.  Les virus, les parasites, les champignons (fungus) et les bactĂ©ries qui ne causeraient habituellement aucun problĂšme peuvent vous rendre trĂšs malades si votre systĂšme immunitaire est endommagĂ©.  Il s’agit “d’infections opportunistes”.  Lorsqu’une personne infectĂ©e par le VIH dĂ©veloppe une infection opportuniste, elle et dorĂ©navant considĂ©rĂ©e comme ayant le SIDA.

Le SIDA n’est pas l’infection.  Vous pourriez ĂȘtre infectĂ© par le VIH et dĂ©velopper le SIDA plus tard.

  1.      Points de compréhension théologique

La question de la maladie et sa signification thĂ©ologique a Ă©tĂ© posĂ©e de plusieurs façons, mais sa forme principale est la suivante: « Les personnes deviennent-elles malades parce que Dieu les punit Ă  cause des pĂ©chĂ©s qu’ils ont commis? »  Cette question se pose souvent comme suit:« Le VIH/SIDA est-il une punition de Dieu? »

Il faut, pour répondre à cette question, avoir une compréhension claire de la relation de Dieu avec les humains et aussi de la responsabilité humaine.

La relation de Dieu avec les ĂȘtres humains

Le message central de la Bible est que Dieu aime tous les humains.  «  Lorsque nous Ă©tions encore pĂ©cheurs, Christ est mort pour nous. »  (Romains 5.8)  GrĂące Ă  son grand amour, Dieu pourvoit toutes les ressources de la TrinitĂ© pour offrir le pardon, la guĂ©rison, la restauration et l’adoption Ă  tous ceux qui lui rĂ©pondent avec une fois repentante.  Dieu ne dĂ©sire pas que quiconque pĂ©risse et il recherche activement ceux qui sont perdus.  Quoiqu’il y ait des passages bibliques oĂč l’on voit une action provenant directement de Dieu, comme dans la vie de GuĂ©hazi, le serviteur d’ÉlisĂ©e (2 Rois 5.27), les enseignements de JĂ©sus nous disent clairement que la maladie n’est pas une façon habituelle que Dieu utilise pour punir le pĂ©chĂ©.  Voir Jean 9.3 au sujet de la guĂ©rison d’un homme nĂ© aveugle.   

La premiĂšre partie de l’équation est donc que Dieu est amour.  Les maladies, incluant le VIH/SIDA, ne reprĂ©sentent pas un « chĂątiment » de Dieu.

La responsabilité humaine

La Bible explique aussi que les ĂȘtres humains sont responsables des choix qu’ils font dans la vie.  Ces choix sont rĂ©els et comportent de vraies consĂ©quences, aussi bien dans cette vie que dans la vie Ă  venir.  MĂȘme si les personnes ne dĂ©sirent pas devenir malades, la maladie peut ĂȘtre une consĂ©quence des choix de style de vie que les personnes font.  La Bible explique que certaines activitĂ©s ont tendance Ă  conserver la santĂ© et permettre une longue vie.  Par contre, certaines activitĂ©s auront tendance Ă  produire une mauvaise santĂ©.  

Les relations sexuelles ont Ă©tĂ© le sujet d’une trĂšs grande controverse Ă  travers les siĂšcles et les discussions concernant ce sujet dĂ©licat produisent des Ă©motions fortes aussi bien Ă  l’intĂ©rieur qu’à l’extĂ©rieur de l’église.  Le VIH est souvent transmis Ă  travers des actes sexuels.  Le SIDA a d’abord Ă©tĂ© portĂ© Ă  l’attention de la sociĂ©tĂ© Nord amĂ©ricaine comme Ă©tant une maladie de prĂ©dilection chez les mĂąles homosexuels qui avaient souvent des partenaires sexuels multiples et qui s’engageaient dans des activitĂ©s sexuelles non protĂ©gĂ©es.  Au dĂ©but, cette maladie avait un taux de mortalitĂ© si haut que l’infection au VIH Ă©tait considĂ©rĂ©e comme une « sentence de mort ».  Plusieurs commencĂšrent alors Ă  considĂ©rer cette maladie mortelle qui rĂ©sultait d’un « style de vie de pĂ©ché » comme Ă©tant non seulement un problĂšme physique mais aussi un problĂšme moral et spirituel.  Cette infection semblait pire que d’autres maladies qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ© et qui sont transmises sexuellement (MTS) parce qu’elle infectait principalement des mĂąles homosexuels aux mƓurs lĂ©gĂšres. Cela semblait signifier que Dieu avait envoyĂ© cette punition spĂ©cifique parce que l’homosexualitĂ© constituait un pĂ©chĂ© particuliĂšrement grave.  MĂȘme si seulement une petite portion de la population Nord amĂ©ricaine Ă©tait Ă  risque, cela aurait suscitĂ© un intĂ©rĂȘt et une surveillance beaucoup plus intense de la part du public en gĂ©nĂ©ral et aussi de la communautĂ© scientifique.  Les victimes furent traitĂ©es comme des parias au plan physique et moral et la peur du SIDA les a conduits Ă  l’isolation et l’ostracisme.  On a alors malheureusement vu les Ă©glises chrĂ©tiennes dĂ©montrer des attitudes de prĂ©judice et de jugement envers ces personnes qui avaient tant besoin de nos soins et de notre support.

La maladie existe dans notre monde.  Une partie de notre existence comme crĂ©atures implique la douleur, la souffrance et mĂȘme la mort.  Notre vie est fragile et nous sommes vulnĂ©rables Ă  la maladie mĂȘme si nous traitons bien nos corps. Si nous faisons tous des choix sur nos styles de vie et que nous bĂ©nĂ©ficions de certaines directives bibliques sur la maniĂšre de bien vivre (Ă©viter l’ivrognerie, la gourmandise, l’immoralitĂ© sexuelle, etc.), la Bible n’est toutefois pas un manuel mĂ©dical. Les styles de vie malsains augmentent notre vulnĂ©rabilitĂ© Ă  l’infection mais notre rĂŽle, en tant que chrĂ©tiens, n’est pas de dĂ©terminer quel pĂ©chĂ© qui « a Ă©tĂ© la cause » de la maladie. Ceux qui sont victimes de HIV/SIDA (qu’ils soient chrĂ©tiens ou non) ne devraient pas ĂȘtre jugĂ©s comme Ă©tant indignes parce qu’ils ont Ă©tĂ© frappĂ©s par une maladie qui porte malheureusement un stigmate social.  On doit les aimer, les aider et les rĂ©conforter;  nous devons nous rendre les premiers Ă  leur chevet et sans poser des questions.

Au fur et Ă  mesure que l’histoire du VIH/SIDA se dĂ©roule en AmĂ©rique du Nord, les programmes Ă©ducationnels pour la prĂ©vention et la propagation du VIH, ainsi que des remĂšdes et des traitements antiviraux pour les infections reliĂ©es au SIDA ont eu un impact qui a produit de meilleurs rĂ©sultats dans beaucoup de cas de survie Ă  long terme, mĂȘme avec une infection au VIH.  Toutefois, le VIH/SIDA, en Afrique, est devenu un dĂ©sastre public dĂ©vastateur qui prend des millions de vies (homes, femmes et enfants) et le principal moyen de propagation est dans ce cas les relations hĂ©tĂ©rosexuelles
 et non les relations homosexuelles.      

Comme conclusion, il est important de comprendre que le VIH/SIDA n’est pas une punition de Dieu.  Quoique cette maladie soit souvent transmise sexuellement, elle n’a aucun statut spĂ©cial parmi les maladies de notre monde qui sont reliĂ©es aux choix de vie qui nous rendent plus vulnĂ©rables.  Dieu appelle les chrĂ©tiens Ă  exercer un ministĂšre d’amour auprĂšs des victimes du VIH/SIDA. 

  1.      Implications reliées au ministÚre

Dans cet Ăąge du VIH/SIDA, le ministĂšre doit principalement tenir compte de deux facteurs.  Le premier consiste Ă  prendre des prĂ©cautions de prudence qui doivent ĂȘtre Ă©tablies pour les moniteurs et ouvriers qui s’occupent de la garderie, de l’école du dimanche, et des activitĂ©s des jeunes et des membres de l’église. DeuxiĂšmement, il faut considĂ©rer les opportunitĂ©s de ministĂšre que cette Ă©pidĂ©mie nous offre.


A) Précautions de prudence

Le Centre de contrĂŽle des maladies nous fournit ce qu’on appelle “des prĂ©cautions universelles” lorsqu’on vient en contact avec des Ă©panchements de sang ou d’autres liquides corporels afin de minimiser le risque de contagion reliĂ© aux maladies transmissibles.  Afin d’adapter ces prĂ©cautions Ă  l’église, nous recommandons que les directives suivantes soient suivies par chacune des Ă©glises.  

 


i.          Pour toutes les situations:

a. DES GANTS: Des gants jetables devraient ĂȘtre portĂ©s si on doit ĂȘtre en contact avec du sang ou des liquides corporels contaminĂ©s et si on doit s’occuper des surfaces ou articles qui ont Ă©tĂ© souillĂ©s avec ces liquides.  On doit changer de gants aprĂšs chaque contact.  Il faut enlever les gants avec prĂ©caution, en les retournant de l’intĂ©rieur Ă  l’extĂ©rieur.  On doit se laver les mains immĂ©diatement aprĂšs que les gants ont Ă©tĂ© enlevĂ©s. 

  1.   LES GERMICIDES: Toute surface qui a Ă©tĂ© contaminĂ©e avec du sang soit ĂȘtre nettoyĂ©e avec un germicide et des serviettes de papier jetables.

c. LE LAVAGE DES MAINS: Le lavage des mains est nĂ©cessaire aprĂšs ĂȘtre entrĂ© en contact avec l’urine, les excrĂ©ments, la vomissure, les larmes, les sĂ©crĂ©tions nasales, les secrĂ©tions orales, et le changement des couches.  L’exposition Ă  ces fluides non contaminĂ©s par le sang ne nĂ©cessite pas le port des gants, Ă  moins que du sang ne soit visible.   

d. LES PLAIES OUVERTES: Aucune personne ayant une plaie/blessure ouverte ou qui laisse couler un liquide quelconque ne devrait ĂȘtre en contact avec le sang ou un fluide corporel de qui que ce soit et toute blessure devrait ĂȘtre couverte par un pansement mĂ©dical.

  1.       COMMENT DISPOSER DES ARTICLES SOUILLÉS: Tout matĂ©riel souillĂ© lors du nettoyage devrait ĂȘtre dĂ©posĂ© dans une poubelle contenant un sac appropriĂ© et jetĂ© de façon sĂ©curitaire.

ii.   Les soins aux nouveaux-nĂ©s et aux enfants dans la pouponniĂšre et les salles rĂ©servĂ©es aux enfants dans l’église

(Ces directives sont formulĂ©es de façon Ă  ce qu’on puisse les afficher.)

a. Les enfants ayant des plaies qui suppurent ou qui ont un comportement agressif et qui les portent à mordre devront demeurer avec leur(s) parent(s) ou gardien(ne) adulte. 

b. Ceux (celles) qui s’occupent de la pouponniĂšre doivent porter des gants jetables pour changer les couches des bĂ©bĂ©s ou pour s’occuper d’une blessure qui saigne.  Ces personnes devront aussi couvrir de pansements mĂ©dicaux toute blessure ou coupure qui coule.

c. Les tables à langer seront désinfectées aprÚs chaque usage. 

d. Tout Ă©quipement de la pouponniĂšre (berceaux, balançoires, ‘marchettes’, parcs, etc.) devront ĂȘtre dĂ©sinfectĂ©s Ă  chaque semaine.  Les articles destinĂ©s Ă  un usage oral par l’enfant ne seront pas partagĂ©s. 

e. Une affiche contenant les mots qui suivent devrait ĂȘtre placĂ©e au mur de la pouponniĂšre et/ou des salles rĂ©servĂ©es aux jeunes enfants: « QUICONQUE UTILISE LES LOCAUX ET L’ÉQUIPEMENT DE LA GARDERIE DOIT NETTOYER L’ÉQUIPEMENT UTILISÉ À L’AIDE DU GERMICIDE POURVU. »

f.   Les personnes qui sont responsables de la garderie doivent pourvoir une protection prudente pour tous les enfants et prendre toute précaution additionnelle qui sera jugée nécessaire.

iii. Soins aux jeunes et aux adultes lors d’évĂ©nements et de camps organisĂ©s par l’église:

a. Les blessures qui saignent doivent ĂȘtre traitĂ©es avec le plus grand soin.  Des gants doivent ĂȘtre portĂ©s durant les premiers soins et toute contamination doit ĂȘtre rapidement dĂ©sinfectĂ©e.  Les plaies ouvertes doivent ĂȘtre immĂ©diatement recouvertes de pansements mĂ©dicaux.

b. Durant les Ă©vĂ©nements pour les jeunes ou les camps, des directives doivent ĂȘtre donnĂ©es afin de dĂ©courager tout comportement Ă  haut risque.

c. Tous les sponsors et coordonnateurs adultes sont responsables de pourvoir des instructions prudentes de protection des personnes lors des programmes afin d’éviter tout risque d’infection. 

B) Possibilités de faire le ministÚre

Dans cette pĂ©riode de VIH/SIDA, le ministĂšre est vital et les besoins doivent ĂȘtre abordĂ©s de deux façons.  PremiĂšrement, les personnes non infectĂ©es doivent gĂ©rer leurs peurs, leurs attitudes condamnatrices et de prĂ©judice.  DeuxiĂšmement, il faut aider les personnes infectĂ©es Ă  s’occuper de leur maladie en leur offrant l’amour, la dignitĂ© et la responsabilitĂ© mutuelle.  

Montrer de l’amour

Ce que toute personne a le plus besoin dans sa vie, c’est de l’amour de JĂ©sus-Christ et de ses fidĂšles.  Lorsqu’une personne souffre d’une maladie terminale, et tout particuliĂšrement d’une maladie qui comporte des stigmates sociaux comme le VIH/SIDA, ce besoin est intensifiĂ©.  Cette opportunitĂ© d’offrir de l’amour est abondante et si les prĂ©dictions courantes demeurent vraies, cette opportunitĂ© devrait s’étendre dans l’avenir.  L’église peut y rĂ©agir de plusieurs façons et chaque congrĂ©gation devrait choisir des façons de rĂ©agir qui soient en harmonie avec son style de ministĂšre. 

L’église peut commencer Ă  prier pour les personnes atteintes du SIDA.  L’église peut aussi les aider en utilisant des moyens significatifs.  Cette forme d’aide impliquerait une Ă©coute attentive et une priĂšre constante.  Les possibilitĂ©s sont aussi nombreuses que les Ă©glises locales.  Chaque Ă©glise doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă  prendre sa place dans le ministĂšre et Ă  partager l’amour de JĂ©sus. 

Traiter les malades avec dignité

AprĂšs l’amour, le besoin le plus crucial des personnes est un besoin de retrouver la dignitĂ©.  Lorsqu’une personne est dĂ©pouillĂ©e de son estime de soi, les rĂ©alitĂ©s physiques atterrantes affectent alors l’ñme aussi bien que le corps.  Toute personne a le besoin de savoir que Dieu l’aime et qu’elle a de la valeur aux yeux du peuple de Dieu puisqu’elle a une valeur infinie aux yeux de Dieu.  Ce sens de leur valeur leur redonne de la dignitĂ©, ce qui peut combattre le ravage physique, social et psychologique du SIDA.

Lorsque l’église aura confessĂ© et se sera repentie de sa peur, de ses attitudes de jugement et de prejugĂ©s, elle sera prĂȘte Ă  offrir de la dignitĂ© aux personnes atteintes du VIH/SIDA en leur dĂ©montrant de l’amour, de l’honneur et du respect pour eux, en tant que personnes. 

Cette protection respectueuse de la dignitĂ© de chaque personne met en place l’étape finale du ministĂšre, celui de la redevabilitĂ©.

Encourager le sens de redevabilité

Une fois que la personne a fait l’expĂ©rience de l’amour et de la dignitĂ© grĂące Ă  JĂ©sus et Ă  son Ă©glise, la fondation est Ă©tablie pour que cette personne puisse faire l’expĂ©rience de la grĂące et du pardon de Dieu.  Cela inclut l’offre du pardon de ses pĂ©chĂ©s et la purification de tout ce qui n’est pas bien dans la vie de l’individu.  Cette grĂące et ce pardon (grĂące Ă  Christ) est le plus merveilleux cadeau que l’église puisse offrir Ă  quelque personne que ce soit.    

Les personnes ont l’opportunitĂ© de recevoir le pardon Ă  travers plusieurs ministĂšres, incluant les conversations en personne aussi bien que grĂące Ă  l’aide apportĂ©e Ă  divers groupes de personnes lorsqu’ils en ont besoin.  Ne perdons pas confiance et soyons assurĂ©s que beaucoup de personnes rĂ©agiront avec foi et dĂ©couvriront la vraie guĂ©rison Ă©ternelle et la vie Ă©ternelle. 

Un ministĂšre pour contrer la peur


James Nelson, un ChrĂ©tien spĂ©cialisĂ© en Ă©thique, a notĂ© que « le SIDA combine deux des dimensions de la vie humaine les plus remplies d’anxiĂ©tĂ©, soit la sexualitĂ© et la mort.  Il semble que plus de peur soit rattachĂ©e Ă  ces aspects de la vie qu’à n’importe quel autre. » 

La recherche continue de supporter le fait qu’on ne peut contracter le VIH/SIDA Ă  travers un contact ordinaire tel que donner la main, faire une accolade, partager le mĂȘme banc d’église ou les toilettes.  NĂ©anmoins, la peur de contracter le VIH peut se prĂ©senter lorsqu’une personne rencontre une personne infectĂ©e.  Cette peur, si on ne la gĂšre pas et si on ne la comprend pas, pourrait mener soit Ă  un manque de ministĂšre envers ces personnes souffrantes, ou mĂȘme Ă  une exclusion cruelle de ces personnes qui ne pourraient bĂ©nĂ©ficier de l’amour vital de l’église.

La peur est aussi prĂ©sente chez les personnes infectĂ©es.  Cette peur est souvent terrifiante lorsque la maladie est contractĂ©e (diagnostiquĂ©e), soit la peur de la mort, peur de la douleur, peur de l’ostracisme, peur de Dieu, et mĂȘme la peur de la vie.  Ces peurs peuvent prendre une forme terrifiante de tout ce qui touche la vie d’une personne. 

Ce ministĂšre contre la peur est un des buts principaux de l’église.  Une discussion claire au sujet des prĂ©cautions de prudence qui doivent ĂȘtre prises peut commencer Ă  calmer les peurs des personnes non infectĂ©es.  Lorsque ces peurs sont vaincues, il se produit une comprĂ©hension des peurs et des besoins de la personne infectĂ©e qui favorise la compassion que JĂ©sus a dĂ©montrĂ©e envers les personnes malades de son temps.  Ce ministĂšre de compassion pourrait ĂȘtre centrĂ© sur des domaines tels que:  l’inclusion dĂ©libĂ©rĂ©e des personnes atteintes du VIH/SIDA au sein des fraternitĂ©s chrĂ©tiennes;  l’établissement de groupes de soutien; l’aide aux personnes en phase terminale qui sont dans les hĂŽpitaux et autres institutions  à cause du SIDA. 

Un ministĂšre pour changer les attitudes de jugement

Lorsque les choix de comportement rĂ©sultent en souffrance, certaines personnes sont portĂ©es Ă  juger les personnes qui souffrent.  Cette attitude de jugement peut provenir d’un sentiment de supĂ©rioritĂ© et peut rendre les personnes insensibles envers les personnes qui souffrent.  Étant donnĂ© que les choix de comportement qui peuvent favoriser l’infection de VIH/SIDA sont la promiscuitĂ© et l’usage des drogues, il est facile pour les personnes de l’église d’adopter une attitude de jugement mais cela n’est pas utile au ministĂšre de l’église de JĂ©sus-Christ.

JĂ©sus enseigne l’humilitĂ© et la compassion comme façon d’agir envers les personnes souffrantes.  Quoique nous n’excusons jamais le pĂ©chĂ© et que nous ne voulons pas non plus encourager la promiscuitĂ© ni l’usage des drogues, la rĂ©action de l’église doit ĂȘtre d’offrir humblement un pardon par la compassion et la guĂ©rison de JĂ©sus-Christ. Il est aussi primordial de crĂ©er cette opportunitĂ© de changer les attitudes de jugement au sein de l’église que de pourvoir l’opportunitĂ© de changement quant aux choix de comportement des autres.

Ce ministĂšre peut ĂȘtre initiĂ© selon diverses moyens qui vont des sermons formels aux cours qui examinent nos propres attitudes de jugement et les  confrontations informelles dans l’amour de JĂ©sus oĂč les chrĂ©tiens s’entraident pour reconnaĂźtre leurs commentaires et leurs points de vue remplis de jugement, pour ensuite demander pardon les uns aux autres.   

Un ministÚre pour combattre les préjugés

MĂȘme si les prĂ©jugĂ©s sont similaires aux attitudes de jugement, il existe une diffĂ©rence pratique entre eux.  C’est que l’attitude de jugement est habituellement due aux comportements visibles de pĂ©chĂ©, alors qu’un prĂ©jugĂ© est une rĂ©ponse rĂ©actionnaire basĂ©e sur des croyances assumĂ©es mais non vĂ©rifiĂ©es.  Beaucoup de gens ont des croyances prĂ©judicielles concernant les personnes atteintes du VIH/SIDA.  Ces prĂ©jugĂ©s font souvent que les personnes de l’église et aussi les personnes infectĂ©es rĂ©agissent de façons qui dĂ©montrent qu’ils manquent de comprĂ©hension et de profondeur.   

Pour exercer un ministĂšre contre les prĂ©jugĂ©s, l’église peut fournir de l’information et des opportunitĂ©s de discuter au sujet des rĂ©alitĂ©s du VIH/SIDA.  L’utilisation de ce rapport peut ĂȘtre un bon point de dĂ©part. Il y a aussi d’autres ressources qui pourraient ĂȘtre utiles, telles que : Center for Disease Control and Prevention (Website: http://www.cdc.gov), CDC National Prevention Information Network (Website: http://www.cdcnpin.org), and The American Red Cross (HIV/AIDS Fact Book).

Pour exercer un ministĂšre contre les prĂ©jugĂ©s envers les personnes infectĂ©es, l’église peut chercher activement Ă  inclure de telles personnes dans la vie de l’église.  Une telle inclusion peut ĂȘtre conçue pour amener les personnes face Ă  face avec l’amour des chrĂ©tiens et approfondir le lien personnel requis pour exercer un ministĂšre auprĂšs d’eux dans un moment aussi crucial.

4. Questions – rĂ©ponses

1)    Que puis-je faire pour ne pas contracter le SIDA?

La Croix Rouge amĂ©ricaine a publiĂ© un trio de pamphlets qui fournissent d’excellentes rĂ©ponses Ă  cette question.  Voici quelques-uns des conseils qui y sont inclus:

a.  « Ne pas avoir de relations sexuelles en dehors du mariage et ne pas utiliser de drogues constitue la meilleure protection contre le VIH/SIDA. » 

  1.   « Éviter les expĂ©riences sexuelles avant le mariage
 et avoir des relations sexuelles seulement avec la mĂȘme personne (ĂȘtre fidĂšle) est la meilleure protection contre la propagation sexuelle du virus du SIDA (VIH) pour autant que d’autres comportements Ă  risque ne sont pas produits. »

2) Qu’en est-il des relations sexuelles protĂ©gĂ©es?  Un condom est-il efficace pour me protĂ©ger?

Le Centre de contrĂŽle de la maladie n’est pas du tout convaincu.  Ils affirment en fait que « Loin d’ĂȘtre Ă  l’épreuve de tout, les condoms peuvent se dĂ©chirer durant une relation sexuelle. Ils doivent ĂȘtre utilisĂ©s correctement et vous devez les utiliser Ă  chaque fois que vous avez une relation sexuelle.  Le seul moyen d’éviter l’infection Ă  travers le sexe est de s’abstenir de relations sexuelles, ou de ne s’engager dans de telles relations uniquement avec une personne (un partenaire) qui n’est pas infectĂ©e. »

La réponse est donc NON puisque les recherches démontrent que les condoms ne sont pas efficaces dans 30% des cas. 

3) Est-ce que je peux attraper le VIH/SIDA Ă  cause d’une seule experience sexuelle avec une personne infectĂ©e?

  1.   Le VIH/SIDA est un virus qui se transmet sexuellement.  Toute forme de contact sexuel dans lequel des liquides corporels sont échangés peut vous infecter. 

4) Les personnes infectĂ©es par le VIH/SIDA n’ont-elles par l’air malade?

Non, pas nĂ©cessairement puisque la pĂ©riode d’incubation est si longue qu’une personne peut ĂȘtre porteuse du virus pendant des annĂ©es avant de dĂ©velopper le complexe du SIDA.

5) Est-ce que je peux contracter le VIH/SIDA en faisant une accolade ou en faisant des cĂąlins?

D’aprĂšs ce que nous en savons aujourd’hui, nous croyons que non.  Quoique certaines questions ont Ă©tĂ© soulevĂ©es au sujet des baisers, la majoritĂ© des experts croient que les baisers sur la bouche fermĂ©e est sans danger puisque la salive tue le virus.  Les baisers prolongĂ©s et la bouche ouverte est une question plus difficile Ă  rĂ©pondre puisque le danger est prĂ©sent lorsque les fluides corporels sont Ă©changĂ©s et s’il y a des blessures ou des coupures dans la bouche ou aux gencives.  Une accolade chaleureuse n’est pas dangereuse mĂȘme si la personne est infectĂ©e. 

6) Puis-je contracter le VIH/SIDA d’une personne infectĂ©e lorsqu’elle tousse ou Ă©ternue sur moi?

La Croix Rouge amĂ©ricaine nous assure que cela a fait l’objet d’une recherche et que cela ne se produit pas.  En fait, ils affirment que vous ne pouvez PAS ĂȘtre infectĂ©s en touchant, en crachant, en buvant Ă  une fontaine, par de la sueur ou des larmes, par des piqĂ»res de maringouins ou autres insectes, en mangeant de la nourriture prĂ©parĂ©e par quelqu’un qui est infectĂ©, en allant aux toilettes, dans les douches, avec une fourchette, un couteau, des cuillĂšres ou des tasses.  Vous ne pouvez PAS non plus ĂȘtre infectĂ©s en partageant des vĂȘtements, des chaises, des crayons, des pupitres, ou en nageant dans des piscines publiques.

7) Puis-je contracter le VIH\SIDA en touchant le sang d’une personne infectĂ©e?

Peut-ĂȘtre.  Le danger est present lorsque le sang de la personne infectĂ©e entre dans votre corps Ă  travers une coupure, une blessure ou quelque autre brisure de la peau.  Il est sage de ne pas avoir de contact avec le sang d’une autre personne avant d’avoir effectuĂ© les procĂ©dures communes de premiers soins.  Si vous entrez en contact avec le sang d’une autre personne, il est recommandĂ© de bien vous laver les mains avec de l’eau et du savon. 

8) Les pilules anticonceptionnelles vous protĂšgent-elles?

Non. Ni les pilules anticonceptionnelles, ni les diaphragmes ou toute autre forme de contrĂŽle des naissances ne fournissent aucune protection contre le virus VIH.

5. Ressources d’informations

Des informations concernant le SIDA peuvent ĂȘtre obtenues des sources canadiennes suivantes. 

 

La Commission canadienne des droits de la personne

320 Queen Street

Place de Ville, Tower A

Ottawa, Ontario K1A 1E1

Téléphone: (613) 995-1151

Télécopieur: (613) 996-5211

Site Web: www.chrc-ccdp.ca

Centre d’information canadien sur le VIH/SIDA

Association canadienne de la santé publique

400 – 1565 Carling

Ottawa, Ontario K1Z 8R1

Téléphone: (613) 725-3434

Télécopieur: (613) 725-9826

Site Web: www.aidssida.cpha.ca

Santé Canada

Ministre, Approvisionnement et services du Canada

Gouvernement du Canada

Ottawa, Ontario

Site Web: www.hc-sc.gc.ca/dc-ma/aids-sida/index_e.html

Canadian AIDS Society

701 – 100 Sparks Street

Ottawa, Ontario K1P 5B7

Téléphone: (613) 230-3580

Site Web: www.cdnaids.ca

 

 

D’autres informations peuvent ĂȘtre obtenues des unitĂ©s locales de santĂ© publique ou des centres de santĂ© communautaires, des organisations locales concernant le SIDA, et des mĂ©decins locaux. 

Bibliographie sélective

Les informations suivantes proviennent de diverses sources.  Quoique ces sources ne soient pas toutes en harmonie avec la thĂ©ologie mĂ©thodiste libre, elles peuvent ĂȘtre utiles pour comprendre et dĂ©velopper notre ministĂšre auprĂšs des personnes atteintes du SIDA. 

U.S. Public Health Service, Public Affairs Office, Hubert H. Humphrey Building, Room 721-H, 200 Independence Avenue, SW, Washington, DC 20201. Téléphone: (202) 245-6867. Le Gouvernement fédéral fournit aussi des brochures et pamphlets divers qui fournissent des informations mises à jour. 

National Council of Churches AIDS Task Force, 475 Riverside Drive, Room 572, New York, NY 10115 – TĂ©lĂ©phone: (212) 870-2421.

National Conference on HIV/ASAP, P. O. Box 17433, Washington, DC 20041 TĂ©lĂ©phone: 703) 471-7350. Cette confĂ©rence possĂšde 14 cassettes qui sont disponibles sur divers sujets tels que “The Local Church & the Epidemic,” “Ministry Opportunities Related to AIDS/HIV,” et “HIV & Adolescents: The Clear & Present Danger.”

Le Rapport mondial 2004, Ă©mis par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH\SIDA peut ĂȘtre obtenu en communiquant avec le Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS), UNAIDS – 20 avenue Appia – 1211 Geneva 27 – Switzerland, TĂ©lĂ©phone : (+41) 22 791 36 66 – TĂ©lĂ©copieur: (+41) 22 791 41 87,   Courriel: [email protected] – Site Web: www.unaids.org

Centers for Disease Control and Prevention, 1600 Clifton Rd, Atlanta, GA 30333, U.S.A, TĂ©lĂ©phone: (404) 639-3311 / EnquĂȘtes publiques: (404) 639-3534 / (800) 311-3435, HOTLINE HIV/AIDS: 1-800-232-4636, Courriel: [email protected] – Site Web: www.cdc.gov

CDC National Prevention Information Network, PO Box 6003 Rockville, MD 20849, TĂ©lĂ©phone: (919) 361-4892, Courriel: [email protected] – Site Web: www.cdcnpin.org

The American Red Cross (HIV/AIDS Fact Book) American Red Cross National Headquarters, 2025 E Street, NW, Washington, DC 20006, Téléphone: (202) 303-4498, Site Web: www.redcross.org

National Catholic AIDS Network, 10 E Pearson St, 4th Floor, Chicago, IL 60611-2052 TĂ©lĂ©phone: (312) 915-7790, TĂ©lĂ©copieur: (312) 915-7793, Courriel: [email protected] – Site Web: www.ncan.org

Council of Religious AIDS networks, C.R.A.N., c/o Dr. Jon A. Lacey, P.O. Box 4188, East Lansing, MI 48826-4188 Courriel: AIDSfaith.com – Site Web: www.aidsfaith.com

National Resource Directory, Site Web: www.hivresourcegroup.org/spd.htm

The United Methodist Church HIV/AIDS Ministry Network, 475 Riverside Drive, Room 330, New York, NY, 10115 TĂ©lĂ©phone: (212) 870-3871, TĂ©lĂ©copieur: (212) 870-3624, Courriel: [email protected] – Site Web: www.gbgm-umc.org/health/aid