Les Notes de Cliff: 15 novembre 2023

La fin de semaine dernière, Karlene et moi avons adoré dans la belle ville de Québec, à L’Eglise Methodiste Libre L’Espérance.Nous avons célébré une implantation d’église qui est maintenant une société entière !Pendant 3 heures, nous avons adoré, certains ont dansé pendant le culte, nous avons prié, nous avons raconté leur histoire en tant que famille d’église, les jeunes portaient des tenues traditionnelles burundaises/ rwandaises et ont chanté une histoire biblique pour nous, nous avons ouvert la Parole de Dieu et célébré la fidélité de Dieu!Nous avons accueilli favorablement le transfert des pouvoirs du pasteur Stanislas de l’Église anglicane.Et bien sûr, il y avait un festin après!Merci Pasteur Sanambe, Pasteur Edwin et Pasteur Stanislas et vos familles pour votre ministère sacrificiel et fidèle!Si nous étions ensemble, en personne, et que je vous parlais de ce merveilleux événement, je finirais par dire : « Alléluia! » et vous répondrez par une déclaration, une affirmation et dans l’unité : « ALLÉLUIA! » Si vous étiez enthousiaste ou convaincant dans votre réponse, je le répéterais, « Alléluia », et vous répondriez avec plus de détermination et de joie, « ALLÉLUIA! »

Je me demandais comment vous priez pour les problèmes du monde en privé et en groupe?Je me souviens, en tant que pasteur écoutant une fois un de mes membres diriger la famille de l’église dans la prière pendant un service.Il a prié pour un missionnaire que nous avons appuyé, il a prié pour le Canada en général, puis il a prié pour plusieurs membres de notre famille d’église qui n’allaient pas bien.C’était une bonne prière, mais je me souviens avoir senti que c’était une petite prière. Cela ne m’invitait pas vraiment à me débattre dans la prière avec les nouvelles de la guerre, ou les sentiments que j’avais au sujet des amis qui étaient malades.Nous n’avons pas eu le temps de digérer tranquillement, mais nous avons plutôt terminé par « Amen », puis nous avons profité d’un moment animé pour les enfants.C’était une prière standard, bonne, petite, « Continuons le service ».

Hier, j’ai vu des scènes vécues en Israël-Palestine. Je me suis souvenu de mes chers amis en Ukraine qui vivent assez près de la frontière russe. Je me suis souvenu des choses terribles qui se passent actuellement au Soudan. Il y a quelques semaines, j’ai rencontré un missionnaire dans un pays « fermé » (« fermé » à l’œuvre missionnaire, et si les fonctionnaires connaissaient l’œuvre missionnaire, leur vie même serait en danger, nous sommes donc incapables de publier le nom du pays), et ce missionnaire m’a parlé de menaces régulières, les passages à tabac, l’emprisonnement et les enlèvements dont les chrétiens sont victimes. Vous et moi pourrions énumérer d’autres crises et problèmes qui pèsent sur nous. Ma question est comment devrions-nous prier en privé et ensemble?

Faisons-nous simplement une liste et la lisons chaque jour à Dieu ? Devons-nous simplement le mentionner le dimanche ou devons-nous expliquer nos positions politiques dans la prière (récemment, une chère sainte a prié pour un leader politique, et a clairement dit ce qu’elle pensait de ce leader)? Devrions-nous dire à Dieu quoi faire dans nos prières, ou si nous étions Dieu, ce que nous faisons dans cette situation? Devons-nous utiliser des mots ? Qu’est-ce qui est approprié pour un dimanche matin?

Aux personnes ou aux responsables de prière de notre Point de prière dans chaque église locale : initiez cette conversation. Apportez-le à votre pasteur et à vos dirigeants et demandez-leur de parler de cela dans la prière. Nos églises sont libres de définir leur approche du dimanche matin en fonction du contexte de la culture/ du quartier, ce qui signifie que votre temps de prière du dimanche sera probablement différent du mien. Mais cela signifie aussi qu’il doit y avoir des espaces et des moments intentionnels dans notre alimentation familiale régulière de l’église, où nous allons au-delà de la « petite » prière!

Dans votre temps privé, vous devez intégrer dans votre rythme de vie régulier pour aller au-delà de la simple énumération des préoccupations, et avoir le temps de traiter avec l’Esprit les sentiments de guerres et de chagrin pour les frères et sœurs qui sont persécutés, et le temps d’écouter tout ce qu’Il pourrait vouloir que vous fassiez dans ces situations. Vous devez intégrer dans votre rythme de vie des moments de prière, mieux que des mots (jeûne, agenouillé, calme, etc.), des moments avec un ami de confiance pour prier et écouter la prière.

Les églises devraient avoir la même chose.