Les Notes de Cliff: 4 octobre 2023

Merci de vos prières : les deux conférences des ministres (Est et Ouest) ont été des moments significatifs! Les heures de culte étaient riches, notre orateur était engageant et stimulant, et bien sûr nous avons prié et avons communié ensemble. M. Andrew Root a parlé de notre réalité « séculaire » actuelle et de sa complexité. Nos pasteurs ont maintenant la tâche de ramener cette conversation à la maison à leurs équipes de direction pour discuter des implications pour la vie et la mission de notre église. Demandez à votre pasteur à propos d’Andrew Root.

Ce week-end, j’étais avec la famille de l’église ML de Kingscourt à Kingston. Ils sont en transition mais ont maintenu un programme hebdomadaire de sensibilisation alimentaire, d’étude biblique et de prière. Priez pour Kingscourt et les différentes églises en transition.

Un de nos pasteurs a passé sa semaine de développement professionnel à The Cove, un ministère de la Billy Graham Evangelistic Association. Le conférencier de la semaine a fait quelques questions et réponses à un moment donné. La dernière question ou peut-être la réprimande (les questions ont été soumises à l’avance) était formulée de la façon suivante : « Pourquoi arrivez-vous à la dernière minute et partez-vous dès que vous avez fini de parler, plutôt que de passer du temps avec nous – cela ne reflète pas bien votre situation? »

Le conférencier a expliqué qu’il avait récemment subi une chirurgie du dos et qu’il souffrait encore. Il ne pouvait pas rester assis ou debout très longtemps, et l’engagement qu’il avait pris envers The Cove était celui qu’il voulait remplir, malgré l’inconfort. Il est venu et est parti en accord avec la douleur. L’orateur a ensuite dit : « C’est l’un des plus grands problèmes de l’Église : les suppositions ».

Il a expliqué que nous faisons des suppositions et tirons des conclusions sur les personnes et les situations qui nous séparent plutôt que de nous rendre plus forts. Si l’interrogateur avait simplement demandé plutôt que d’ajouter un commentaire (« ne reflète pas bien sur vous »), il n’y aurait pas de mauvais sentiments, et mieux encore, l’occasion de l’entourer de prière.

J’ai vu et vécu (et j’ai probablement été coupable) des conclusions erronées, qui sont fondées sur des hypothèses et qui n’ont pas l’information ou l’histoire pertinente. Nous l’avons tous constaté dans certaines des discussions nationales que nous avons eues en tant que mouvement. L’intervenant (ou peut-être « rebuk-er ») a conclu que l’orateur était arrogant ou impoli. L’intervenant a même diabolisé d’une façon ou d’une autre les motifs et les actions de l’orateur. Je suis sûr que lorsque l’interrogateur a entendu toute l’histoire, ou a finalement eu plus d’informations, il ou elle se sentait assez honteux (je l’espère de toute façon).

Les questions sont toujours bonnes.
Les conversations sont meilleures (les conversations peuvent établir des relations).
Attendre des réponses et entendre la vérité et le cœur est le meilleur de tous!